Nos vols programmés quotidiens débutent vers 13:00Z pour permettre aux Québécois lève-tôt et à leurs cousins Français mange-tôt de pouvoir se retrouver avec l’estomac en paix, les dents brossées, tous arborant un sourire éclatant et heureux de se retrouver pour un moment de détente.
Nos vols durent de 1h00 à 1h30 et, sauf incident, jamais plus de 2h00.
L’idée est de décoller vers 13:30Z afin de permettre aux bûcherons de trouver la poutine chaude à leur arrivée.
On a le droit d’être en retard, inutile de prévoir un mot d’excuse.
Prenez place avec calme à la porte qui vous sied et insérez-vous dans le traffic sans déranger les opérations en cours.
On a le droit d’avoir une panne, Le logiciel est parfois capricieux.
La solution qui fonctionne le mieux et qui préserve le bon état nerveux de tous est de redémarrer le ou les ordinateurs. Inutile de paniquer, les bienheureux chez qui tout fonctionne sauront patienter dans la bonne humeur, voire même seront disposés à reporter le vol au lendemain.
Le programme des vols est publié sur la page d’accueil du site phpVMS (la « Virtual Airline » TheSharedCockpit, code ICAO fictif TSX).
En vertu de ce qui précède certaines demandes sont malvenues :
À quelle heure on part aujourd’hui ?
On va où ?
À nos âges, avec la mémoire de poulet qui nous caractérise, il faut parfois bien peu pour perdre le fil des idées…
On a le droit d’avoir l’envie pressante de demander une information pendant que tous sont studieux, penchés qui sur une carte confuse, qui sur un CDU récalcitrant.
On a également le droit de garder présent à l’esprit qu’il peut-être opportun d’attendre qu’un brave pilote annonce être prêt et, donc, être disponible pour répondre à des questions…
Les questions dont les réponses figurent dans la documentation Navigraph sont malvenues ; une réponse du type « Espèce d’épais regarde donc sur ta carte ! » est une réponse acceptable.
Pour l’heure, sauf mention contraire, nos vols sont opérés avec un Cost Index de 30 (c’est élevé, cf. le document « TOGA - Cost Index Database » disponible dans la page Téléchargement de phpVMS).
On a le droit de voler avec un Cost Index différent de 30.
Les départs s’effectuent à raison de 1 départ toutes les 3 minutes afin de garantir une correcte séparation.
Dit d’une autre manière, en l’absence de contrôle, chaque pilote est tenu d’attendre au moins 3 minutes avant de s’aligner pour décoller quand arrive son tour. L’attente s’effectue au Point d’Attente, en aucun cas sur la piste.
Chaque pilote est responsable de sa séparation avec l’avion qui le précède.
Divers moyens sont à la disposition du pilote suiveur :
Pendant le vol, on a le droit de parler de la pluie et du beau temps entre pilotes… à condition qu’il n’y ait aucun pilote en finale.
Chaque pilote est responsable de sa séparation avec l’avion qui le précède pour au moins 3 NM. La distance de séparation est portée à 15 NM [1] lorsqu’un « BACKTRACK » peut être nécessaire avant le dégagement de la piste.
Divers moyens sont à la disposition du pilote suiveur :
Pendant l’approche, on a encore le droit de parler de la pluie et du beau temps entre pilotes… à condition qu’il n’y ait aucun pilote en finale.
Lorsque le pilote suiveur n’est pas en possibilité de garantir la distance de séparation minimum (3 NM ou 15 NM le cas échéant) il est tenu de :
Pendant qu’un vol est en finale, il est demandé (si ce n’est exigé) d’observer un silence respectueux jusqu’au « TOUCH DOWN » (ou au « CRASH » le cas échéant).
On a le droit de « couper le son Discord » pendant la finale lorsque le silence ne peut être obtenu.
En vérité, le respect minimum à l’égard de ce qu’un ami virtuel est entrain de réaliser (un atterrissage) voudrait qu’on regarde avec passion son stream, suive sa manœuvre et apprécie sa dextérité pour vivement le complimenter au bar virtuel de l’aéroport une fois que tous les participants au vol du jour y seront réunis…
Lorsque le bébé se présente mal, qu’un atterrissage maîtrisé n’est plus garanti, le pilote est tenu d’effectuer un « GO AROUND ».
Quand bien même les chiffres ACARS pourraient sembler acceptable, un atterrissage de « guignol » entraîne l’annulation des points acquis (PIREP à 0).
La distance de séparation est ainsi estimée : la vitesse du suiveur en finale est d’environ 180 kts, pour donner 5 minutes à l’avion poursuivi afin de faire demi-tour et remonter la piste il faut 180 / 60 * 5 = 15 NM. ??